L'aventure du DTM a réellement pris son envol pour le team WRT de Vincent Vosse, avec une séance de tests de trois jours sur le circuit espagnol de Jerez de la Frontera. C'est bien sûr la RS 5 DTM millésime 2018 qui a été utilisée, plusieurs pilotes issus de différents horizons se partageant le volant du bolide géré par le team belge, mais aussi par le Team Rosberg. Partant du principe où tous les volants n'ont pas encore été attribués en vue du DTM 2019, à commencer par ceux de l'équipe WRT, ce galop d'essai était particulièrement important. Se sont ainsi succédé en piste le Sud-Africain Jonathan Aberdein, le Norvégien Andreas Bakkerud (oui, oui, celui du World RX !), l'Italien Mattia Drudi, le Français Sacha Fenestraz, le Russe Sergey Sirotikin (en provenance de Williams F1), le Français Benoît Tréluyer et... le Belge Fred Vervisch !
"C'était une Première attendue de longue date, commente Vervisch. J'ai toujours voulu piloter une voiture du DTM. D'autres pilotes m'avaient dit que ces voitures génèrent de l'appui aérodynalique, je peux le confirmer ! Pour moi, c'était un gros changement comparé à une GT3 ou une TCR. Enquiller les virages avec la RS 5 DTM est vraiment excitant. Mais il n'était pas facile de d'emblée trouver la limite..." (Vincent Franssen)