A l'instar du premier passage dans Wadern-Weiskirchen, les écarts sont restés modestes en ce début de soirée lors de l'ES7, Ott Tänak (Toyota) y allant d'un nouveau scratch devant Thierry Neuville (Hyundai), 0"2 séparant les deux protagonistes à la victoire finale. Andreas Mikkelsen (Hyundai, 2"2) et Esapekka Lappi (Citroën, 2"4) ont été leurs plus proches concurrents, tandis que Sébastien Ogier (Citroën, 4"2) a de nouveau laissé du temps, signant le même chrono qu'un Gus Greensmith (Ford, 4"2) pour la première fois réellement dans le coup, au point d'avoir été plus rapide que Jari-Matti Latvala (Toyota, 4"6) et Kris Meeke (Toyota, 4"8).
Le perdant de la soirée est Dani Sordo (Hyundai), dont l'i20 Coupé WRC a été victime de soucis de boîte de vitesses qui lui ont coûté la bagatelle de 54"4.
Au bout de cette première étape riche de deux fois trois spéciales, Tänak rentre au Bostalsee en leader avec un avantage de 2"8 sur Neuville. Ogier (22"1) conserve pour l'heure sa 3ème place provisoire en devançant Meeke (25"6), Latvala (27"8), Mikkelsen (40"0), Lappi (52"9), Greensmith (1'05"5) et Sordo (1'15"1).
"Je suis très satisfait, explique Neuville. Et je ne pouvais pas faire grand-chose de plus. On a eu un bon feeling dès le début, et nous avons été en mesure d'encore nous améliorer cet après-midi. Quand c'est très serré, Ott peut aller un petit peu plus vite, mais lors des trois dernières spéciales, on lui a repris quelques dixièmes. On a toujours les championnats en tête, mais pour gagner, il faut passer au-delà. On n'a pas trop le choix, ce qui signifie que demain, on va continuer, car il y a encore moyen de s'améliorer un peu..."
Ce samedi, c'est la plus grosse journée du rallye qui attend les concurrents, avec dans l'après-midi la visite du camp militaire de Baumholder, et son incontournable tronçon Panzerplatte de plus de 41 kilomètres, à parcourir deux fois ! Attention néanmoins aux spéciales matinales, avec Freisen (14,78 km) et Römerstrasse (12,28 km) qui n'ont rien d'exercices faciles. On vous tient au courant... (Vincent Franssen)