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F4 France : Ugo de Wilde aux portes du top 10 à Monza

Monoplace 01-05-2017


 

Pour le deuxième meeting seulement de sa carrière débutante en monoplace, Ugo de Wilde découvrait le week-end dernier le mythique circuit de Monza, temple de la vitesse et des Tifosi. La deuxième manche du championnat F4 FFSA Academy se disputait en effet sur le célèbre Autodromo, en lever de rideau du WTCC et de la F3 Euro Series.

 

"J’étais très excité en arrivant mercredi et j’ai été surpris de découvrir une piste à l’ancienne, très étroite, avec de vieilles tribunes plantées au milieu d’un superbe parc, rien à voir avec la vision que je m’en faisais via le simulateur ou la Playstation, avouait le Bruxellois qui découvrait la piste le jeudi lors de trois séances libres sous la pluie. J’ai aussi vu le fameux banking, un virage incliné à 80 degrés datant des années '50, à l’époque où Monza était un ovale comme Indianapolis. Un sacré morceau d’histoire. Ce n’est pas rien de pouvoir rouler sur une piste aussi légendaire en monoplace à 14 ans dans un meeting international. J’ai de suite trouvé le bon rythme puisque lors des premiers tests je pointais aux 3ème ou 4ème rangs de mon groupe, à 4 dixièmes de Charles Milesi ou 2 à peine du leader du championnat Victor Martins. J’étais donc très heureux de ces débuts."

 

Mais contrairement aux prévisions, le soleil était de retour dès le vendredi : "Franchement mieux pour la sécurité car avec le 'spray' cela doit être dangereux de rouler en peloton ici, où on ne voit rien derrière une autre voiture. J’ai signé le 10ème chrono de la dernière séance libre. Sur le sec, c’est fort différent. On tourne tout de même à plus de 170 km/h de moyenne avec des pointes à 220 km/h et un accélérateur à fond durant 85% du temps. C’est assez impressionnant ! J’étais assez confiant pour la qualification. Malheureusement, je me suis retrouvé seul en piste et mon ingénieur m’avait conseillé de rouler, sans attendre personne. Je n’ai donc pas pu profiter d’une aspiration vous faisant facilement gagner une demi-seconde. Résultat, une 13ème place. C’est déjà trois places de mieux qu’à Nogaro, mais pas vraiment ce que j’espérais."

 

La première course de samedi ne se passait pas trop bien : "J’ai mal roulé, avouait Ugo. J’ai été beaucoup trop prudent lors du départ et du premier tour. Je craignais de m’accrocher dans une des chicanes. Ensuite, j’ai été poussé dans le bac par Aldo Festante qui revenait sur la piste après avoir coupé la première chicane. Je trouvais que ma voiture sous-virait anormalement. Ce n’est qu’après la course que j’ai eu l’explication : ma barre anti-roulis était cassée."

 

Ugo franchissait néanmoins le drapeau à damier au 13ème rang, sa place également à l’arrivée de la deuxième manche où il prenait le meilleur sur le Français Hugo Chevalier au freinage de la courbe Ascari. "Il y a eu une Safety Car suite à un accrochage et Hugo ne collait pas assez le concurrent devant lui. Du coup, à la relance, on a perdu le contact avec le peloton devant."

 

Sa troisième et dernière manche allait s’avérer la meilleure : "Là, j’ai réussi un bon envol. Hélas, je me suis de nouveau fait enfermer et j’ai reperdu quelques places. Après quelques tours, j’ai trouvé un bon rythme. Je suis remonté sur le Mexicain Gonzales, vainqueur de la 2ème manche à Nogaro. On s’est bien battus, côte à côte à 215 km/h. C’était chaud mais j’ai finalement réussi à prendre le meilleur sur lui au freinage en bout de ligne droite. Hélas pour rien puisque quelques instants plus tard, j’ai vu la monoplace de Victor Martins retournée dans le bac à gravier de la  deuxième chicane. J’ai été rassuré de le voir sain et sauf. La course a été interrompue au drapeau rouge et j’ai finalement été classé 12ème alors qu’en fait j’étais 11ème au moment de l’interruption. C’est le règlement. Dans tous les cas, je suis passé à deux doigts de mon objectif qui était de ramener mon premier point. Partie remise, à Pau dans trois semaines où je relèverai un tout autre défi avec un tracé en ville très lent mais où il faut être très précis dans son pilotage. Normalement, cela devrait me convenir même si une fois encore, surtout avec seulement 30 minutes d’essais libres à 8h30 du matin, les redoublants auront un gros avantage en qualifications. Lors de la troisième manche italienne, je ne pointais plus qu’à une seconde du meilleur temps de Milesi (sur un tour de 5,7 km bouclé en 2'01") qui possède quatre fois plus de roulage que moi. J’ai tourné dans le même chrono qu’en qualifs avec des pneus usés. La progression est donc réelle même si cela ne se traduit pas encore dans les résultats. Mais cela va venir. Je suis confiant. Mon ingénieur aussi. Je me sens de plus en plus à l’aise. Je commence à acquérir certains automatismes. Je me suis régalé derrière le volant, surtout dans la Parabolica, un virage très rapide en quatrième. Maintenant je dois encore m’affranchir pour oser plus en peloton, jouer des coudes avec mes petites camarades qui se sont livrés à de très chaudes batailles. De toutes les courses, celles de F4 étaient clairement les plus animées avec parfois quatre voitures de front. Cela n’arrivera pas dans les rues de Pau ! Rendez-vous là-bas pour de nouvelles aventures…" (Vincent Franssen & Com)



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