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F4 France : Ugo de Wilde sera plus jeune, mais pas le moins fort !

Monoplace 31-03-2017


 

A 14 ans et un peu moins de cinq mois, Ugo de Wilde sera, le 16 avril prochain à Nogaro, le plus jeune pilote de monoplace au monde à débuter un championnat en 2017. S’il rêve bien sûr de rouler sur les traces de Stoffel Vandoorne, sacré en F4 FFSA Academy en 2010, l’ex-champion de kart garde les pieds bien sur terre. Il est là avant tout pour apprendre. "Jusqu’ici, tout va très bien. J’y vais pas à pas, explique Ugo. J’ai tout à apprendre mais je suis à bonne école. J’ai d’abord bénéficié des précieux conseils de Rodolphe Koentges qui m’a appris à conduire une voiture de Tourisme à Mettet l’an dernier. C’est lui qui le premier m’a dit que je devais arrêter le kart et passer en monoplace. Depuis mes deux premiers jours en formule au Laquais avec une Monza de 115 chevaux, j’ai eu l’occasion d’effectuer six journées, soit un peu moins de 2000 kilomètres en Formule 4. Et chaque jour, à chaque séance, je me sentais plus à l’aise et les chronos descendaient. Lors de l’unique test collectif organisé au Mans avec l’Academy, je pointais régulièrement dans le Top 10 et j’ai fini à 7 dixièmes du meilleur temps signé conjointement par le pilote référence Antoine Hubert (ancien vainqueur du championnat en 2013 aujourd’hui engagé par ART en GP3) et le redoublant Hugo Chevallier. L’écart me semblait grand par rapport au kart mais on m’a rassuré en me disant que c’était bien vu mon peu d’expérience et surtout car la piste fait tout de même 4 kilomètres et pas un ou un et demi comme en karting."

 

Pour affronter l'étape de la monoplace à 14 ans, Ugo de Wilde n'a surtout pas négligé sa préparation : "Je me suis pas mal entraîné durant l’hiver. J’ai eu l’occasion d’effectuer un stage en Italie avec Beppe Sebastiani, le patron de Shape Driver, la société s’occupant des pilotes Haas GP, d’Esteban Guttierrez et Kamui Kobayashi ou encore des pilotes Toyota en WEC. J’ai aussi fait une évaluation sportive lors de mon stage à la FFSA Academy au Mans où j’ai pu constater que j’étais peut-être le plus jeune et le plus petit mais mais pas le moins fort ! Sinon je m’entraîne au quotidien dans une salle de sport. Je n’ai qu’un jour de relâche par semaine… Là semaine prochaine je repars trois jours au Mans pour un nouveau stage et une dernière journée de tests avec la F4 avant la course de Nogaro. Je bénéficie d’un statut d’élite sportive me permettant de rater un certain nombre de jours d'école, mais je me remets en ordre dès que je peux avec la complicité de mes professeurs, mais aussi de mes camarades de classe et de ma maman. Il faut dire que mon école, le Collège Don Bosco à Woluwé, a déjà vu passer Jacky Ickx, Thierry Boutsen ou Didier de Radiguès. Ca aide…"

 

C'est donc le week-end de Pâques, sur le circuit de Nogaro, dans le Gers, qu'Ugo attaquera le championnat français de F4...  "J’ai hâte d’y être, avoue le Bruxellois. J’ai eu l’occasion d’effectuer une journée d’essais sur ce petit circuit et je dois avouer que je ne m’y sentais pas trop à l’aise. Les murs et rails sont un peu proches pour un débutant. Il va me manquer du roulage. Je ne veux pas me mettre la pression. Je serais déjà très heureux de me qualifier dans la seconde du poleman et de terminer les trois courses sans accroc afin d’accroître mon expérience. Si je peux finir dans le Top 10 à la fin du week-end, je serais sincèrement très heureux pour une première. Cette année, il y a six redoublants bénéficiant de nettement plus d’expérience. Certains ont même investi dans une voiture de test et ont limé durant tout l’hiver. Cela risque de faire une grande différence quand on va débarquer sur des circuits que je ne connais pas comme Monza, Pau, Le Castellet ou même Francorchamps. Car on n’a qu’une demie-heure d’essais libres lors des meetings avant la qualif. Il ne sera pas évident pour moi d’être de suite dans le rythme. En plus, les essais sont interdits sur les circuits du championnat à partir du 1er avril. Je vais donc apprendre ces pistes dans le simulateur iPerformance Racing de Wolfgang Reip. Mais je ne me plains pas. Je suis très heureux de pouvoir être ici grâce à ma famille et à mes nombreux partenaires. J’aborde vraiment cette première année comme une saison d’apprentissage. J’espère signer l’un ou l’autre podium en fin de championnat et terminer parmi les meilleurs Rookies. Vous savez, personne n’avait jamais entendu parler du Chinois Yifei Yé en 2015. Il roulait pourtant déjà en F4 FFSA, à 14 ans et demi. Et en 2016, il a quasi tout gagné. Mon réel objectif c’est de remporter ce championnat en 2018 et d’ainsi être repris dans la filière Renault F1." (Vincent Franssen)



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