Il avait prévenu par radio : mieux valait ne pas tomber sur Esteban Ocon dans le paddock après le Grand Prix. En fait, Max Verstappen n'a même pas eu à arpenter l'arrière des stands d'Interlagos pour se retrouver face au pilote français. A la pesée, l'homme en rose a croisé le grand perdant du Grand Prix, et comme de bien entendu, l'affaire a dégénéré. On serait en NASCAR, on trouverait ça limite normal, mais la Formule 1 n'a jamais eu pour habitude de générer ce genre de comportement.
Sauf que Max, c'est Max, et parfois, voire souvent, Mad Max. Fils de Jos. Une famille Verstappen au sein de laquelle les réactions sont parfois 'brutes de fonderie', voire brutes tout court, sans la moindre fioriture. La preuve, après la bousculade, Max en a ajouté une couche, traitant le pilote Racing Point Force India de 'chochotte'...
Du talent, le pilote Red Bull en a à revendre. S'il veut en jour décrocher le titre - dès l'an prochain, dixit Christian Horner qui voue un culte aux yens, pardon, aux moteurs de Honda -, le jeune Hollandais va devoir apprendre la gestion. Car des gaillards qui pètent une case de temps en temps, Lewis Hamilton en fait son affaire. Comme on l'a encore vu ce dimanche.
Maintenant, qu'on ne s'y trompe pas, la Formule 1 a besoin de garçons à la nervosité exacerbée pour faire remonter ses audiences. On imagine néanmoins assez mal les responsables du grand cirque rester de marbre après la bousculade entre Verstappen et Ocon, que les réseaux sociaux se sont déjà chargés de répandre partout dans le monde.
Affaire à suivre donc, mais force est de reconnaître que quand il y a de l'électricité dans l'air, la F1 reprend des couleurs. Moche pour le titre Constructeurs de Mercedes, qui passe désormais au second plan... (Vincent Franssen)