Comme chaque année, le Grand Prix du Brésil a été agréable à suivre, permettant à Lewis Hamilton de remporter sa 72ème victoire en carrière, et Mercedes de ceindre une cinquième couronne Constructeurs consécutive. Scénario limpide ? Pas vraiment, puisque l'homme de la course a une fois encore été Max Verstappen (Red Bull), qui semblait avoir la situation bien en main - de manière assez inattendue, d'ailleurs, vu les résultats des différentes séances d'essais - avant de s'emmêler les pinceaux avec un Esteban Ocon (Racing Point Force India) qui était pourtant doublé ! Le Français en a-t-il trop fait ? Le Hollandais aurait-il dû être plus prudent ? Chaque jugera... Envoyé en toupie, Verstappen repartira, pour finir sur les talons d'un Hamilton aux gommes au bout du rouleau. Après avoir traité Ocon d'idiot à plusieurs reprises, le Batave espérait ne pas le croiser dans le paddock. Jos, sors de ce corps...
Il n'empêche, une fois encore, Lewis Hamilton n'avait pas la meilleure monoplace au Brésil, mais en ne lâchant absolument rien, il a profité de cette chance qui sourit aux audacieux !
Joli duel également pour la 3ème place, avec un Kimi Räikkönen (Ferrari) résistant au retour de Daniel Ricciardo (Red Bull), parti de trop loin suite au remplacement d'un turbo. Nouvelle prestation moyenne de Valtteri Bottas (Mercedes), tandis que Sebastian Vettel (Ferrari) s'est constamment cherché au niveau pneumatique, pour cueillir les points d'une modeste 6ème place.
Le top 10 brésilien était complété par Charles Leclerc (Alfa Romeo Sauber), une fois encore excellent, les deux Haas de Romain Grosjean et Kevin Magnussen et la Racing Point Force India de Sergio Perez. Stoffel Vandoorne (McLaren) s'est de son côté fendu d'une bonne course, compte-tenu des moyens mis à sa disposition, mais il a fini par hériter d'une pénalité relevant d'un certain flou artistique. Il a fini 14ème, assez loin devant un Fernando Alonso (McLaren) lui aussi pénalisé pour non-respect des drapeaux bleus.
La finale d'Abu Dhabi sera donc disputée pour l'honneur, et d'aucuns ne vont pas se retenir, à commencer par Max Verstappen... (Vincent Franssen / Photos R.I.P. de Coster)