Après les rues étroites de Monaco puis de Bakou, la Formule 1 retrouve les grands espaces du Circuit Paul-Ricard pour le Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Toujours est-il que les Mercedes ont retrouvé leur superbe et les premières places en haut du classement, comme souvent lors des essais libres, avec dans l’ordre Bottas (1’33’’438) devant Hamilton, relégués à 335 millièmes de seconde.
Derrière les Flèches Noires, les voitures roulaient quasiment par binômes. Les Red Bull de Verstappen - à plus de 4 dixièmes - et Perez pointaient aux 3ème et 4ème positions. A noter que les Red Bull se sont montrées à l’aise en début de séance en pneus durs. Suivaient les Alpine d’Ocon et Alonso, encadrant Ricciardo (McLaren), puis un autre sandwich avec les Alpha Tauri de Gasly et Tsunoda cernant l’autre McLaren de Norris.
Au-delà de la 10ème place, Leclerc (11ème à 1’’5 de Bottas) démontrait les probables difficultés de Ferrari sur ce genre de tracé, avec Sainz seulement 16ème après un tête-à-queue. Entre les deux Ferrari, pointaient les Alfa Romeo (Giovinazzi devant Raïkkönen) et les Aston Martin (Stroll devant Vettel).
Tout en fond de classement, les Williams encadraient les Haas de Mazepin et Schumacher. Latifi pointait à la 17ème position et Roy Nissany à la 20ème. L’Israélien occupait ce matin le baquet de Russell.
Dans une séance plutôt calme, les pilotes allemands ont fait le spectacle bien malgré eux en touchant le rail, Vettel au freinage du Beausset et Schumacher à l’approche de la Sainte-Baume. A noter également le tête-à-queue de Tsunoda.
La deuxième séance d’essais libres est programmée à 15 heures. (René-Jean Labrique / Photo Fred Vautier)