Ce prochain samedi, le Championnat de Belgique des Rallyes 2018 prendra son envol dans le cadre du Rally van Haspengouw. Les organisateurs sont parvenus à réunir un solide plateau, avec notamment Patrick Snijers au volant de la rutilante Porsche Maes. Snijers revendique la victoire dans la classe GT, non sans lorgner sur un top 5 au général.
En guise de préparation au Rally van Haspengouw, Patrick Snijers et Luc Bouchat ont pu faire plus ample connaissance avec la Porsche 997 GT3 ce jeudi. “J’ai longtemps attendu ce jour, et ce galop d’essai a clairement répondu à mes attentes, explique un Patrick Snijers plus enthousiaste que jamais. Au début, il a fallu me remettre dans le bain, mais plus je roulais, plus les choses s’amélioraient. BMA nous a livré une Porsche parfaite. Ils font toujours de l’excellent boulot, raison pour laquelle nous avons décidé de collaborer avec eux.’’
S’il faut en croire les prévisions météorologiques, on peut s’attendre à un temps sec, mais surtout froid ce prochain samedi. “Il s’agira surtout de redoubler de prudence lors de la première boucle, explique Snijers. Monter les pneus à température sera sans doute très compliqué, ce qui signifie que nous aurons moins de grip. Et c’est là que réside le danger. On dit souvent que l’Haspengouw est un rallye facile, mais ce n’est absolument pas le cas. Cela peut sembler facile, mais bien des pilotes se fourvoient à ce sujet. Il s’agira donc d’un peu tâtonner samedi. L’objectif premier sera d’être à l’arrivée avec la Porsche Maes. Nous voulons en effet aller au bout de cette épreuve d’ouverture. Ma deuxième ambition est de remporter la classe GT, mais je sais déjà que Gunther Monnens sera un client sérieux. Quant au troisième but, sans doute le plus difficile, il s’agit du top 5 général. Il y aura quelques Skoda et Peugeot rapides au départ, mais c’est en fin de journée qu’on fera les comptes.’’
Le Rally van Haspengouw débutera samedi aux alentours de 08h00. Patrick Snijers et Luc Bouchat partageront l’habitacle de la Porsche 997 GT3 Maes frappée du numéro #12. (Vincent Franssen)