51ème pole, 33ème succès personnel, Will Power offre une 200ème victoire au team Penske Racing sur le front de l’IndyCar. Il conclut une prestation exempte de tout reproche en vainqueur incontestable et incontesté. Les seuls moments chauds connus par l’Australien ont été quand il fut chaussé de gommes noires. Robert Wickens (Schmidt Peterson Motorsports) s’emparait provisoirement des commandes de la course avant de les céder définitivement à l’homme fort du week-end. Seulement 18ème à l’issue des qualifications, Scott Dixon (Ganassi Racing) avait les crocs. Les nombreuses modifications apportées sur la monoplace d’un Kiwi en transe, une stratégie décalée payante, le propulseront sur la deuxième marche du podium avec, excusez du peu, le record du tour en prime. Un pugnace Robert Wickens (Schmidt Peterson Motorsports) termine 3ème. Il précède Sébastien Bourdais (Dale Coyne Racing), combattif à souhait, et Alexander Rossi (Andretti Autosport), qui en profite pour revenir à 2 points du leader du championnat Josef Newgarden. Quant à Newgarden (Penske Racing), trop confiant, il tentait une manœuvre suicidaire sur le pilote du Dale Coyne Racing dans le virage numéro 12, transformée en un retentissant échec. Le champion en titre provoquait la sortie de la voiture de sécurité après avoir calé. Reparti dans les tréfonds du classement, il terminera 11ème. Pour son retour en IndyCar, Helio Castroneves (Penske Racing) signe un convainquant top 6.
A nouveau malchanceux, Simon Pagenaud, sur lequel Helio Castroneves avait forcé le passage peu après le départ, partait en tête-à-queue et provoquait un accrochage avec l’infortuné Jordan King (Ed Carpenter Racing), qui n’y était pour rien. Finalement 8ème, le Poitevin espère renverser la vapeur à l’occasion de l’épreuve phare du championnat, les 500 miles d’Indianapolis, dont les préparatif débuteront dès ce mardi. (Patrick Six)