La dernière communication en date de la Fédération Française du Sport Automobile, la FFSA, interpelle dans la mesure où elle explique que son Président Nicolas Deschaux s'est entretenu avec la Ministre en charge des sports en France, Roxana Maracineanu, afin de lui expliquer les tenants et aboutissants du sport auto, et ainsi lui faire comprendre pourquoi il est difficile de mettre notre sport favori dans le même sac que les autres disciplines. Notamment en raison, ou grâce, au professionnalisme d'innombrables organisateurs, sans parler des équipes assurant la location de bolides de course.
Si la FFSA est prompte à communiquer, on imagine certains se précipiter sur les réseaux sociaux afin de hurler leur désarroi face à l'immobilisme du RACB, qui ne communique pas, ou peu. Renseignements pris - depuis pas mal de temps d'ailleurs -, notre fédération multiplie bel et bien les contacts avec les Ministres des Sports afin de faire avancer le dossier. "La différence entre la France et la Belgique, c'est que nous avons plus de Ministres à rencontrer que nos voisins, sourit Xavier Schene, responsable du RACB Sport. Si nous ne communiquons pas sur ces échanges, c'est simplement parce que les autorités souhaitent que ceux-ci restent discrets. Par contre, là où la situation diffère avec la France, c'est qu'il n'est pas nécessaire de faire un cours de sport auto aux personnes que nous rencontrons. Qu'il s'agisse de la Ministre Valérie Glatigny ou d'autres, on se retrouve régulièrement face à des personnes qui savent de quoi il en retourne. Ce qui est plus aisé pour faire avancer les discussions et négociations. La situation évolue lentement, mais elle évolue..."
Voilà qui méritait d'être précisé. C'est aussi la raison pour laquelle le RACB n'a pas encore été mis sous les feux de la rampe dans notre rubrique 'C'est quand qu'on va où ?', contrairement à l'ASAF ou à la CSAP Liège, par exemple. Mais ça viendra... (Vincent Franssen)