L’équipe entourant le projet Transam Euro l’avait annoncé : en décidant de participer aux 24 Heures de Zolder, c’est à un test grandeur nature, sans la moindre concession, que le bolide américain – initialement développé pour les courses sprint – allait être soumis. Après des essais libres et qualificatifs plus que positifs, les problèmes n’ont pas tardé à apparaître, entraînant peu après le départ de la course le changement du bloc moteur. Ce sont clairement des paramètres différents entre les Etats-Unis et l’Europe qui sont à la base de cette importante partie de mécanique. Au cœur de la nuit, l’impressionnante Chevrolet Camaro TA2 #91 remontait en piste, pour aligner plusieurs dizaines de tours. Sur le coup de 5 heures du matin, le différentiel cassait, et la Transam Euro était de nouveau poussée dans son stand. Là, il convient de parler d’un souci ‘normal’ pour un bolide en cours de développement en vue de courses d’endurance, surtout si l’on considère le Circuit de Zolder comme l’une des pistes les plus impitoyables pour les mécaniques. Dans les rangs de Transam Euro et Braxx Racing, le seul objectif est désormais de croiser jusqu’au drapeau à damier, et permettre à Goossens, Rosoux, Van Laere, Van Kelst, Caeldries et Ceyssens d’accumuler les relais au volant de l’impressionnant bolide, qui aura quoi qu’il arrive marqué les esprits. (Vincent Franssen / Photo Letihon.be)