Il compte parmi les pilotes amateurs très éclairés que nous apprécions suivre dès l'instant où il prend un malin plaisir à briller dans différentes disciplines. Présent sur la scène nationale et régionale, Christophe Le Nouvel peut se targuer d'un palmarès retentissant au sortir de cette saison 2021 qui était avant tout celle de la reprise. Jugez plutôt. En circuit, le gaillard a imposé sa Peugeot 205 GTi dans la catégorie 1600cc de la Belcar Historic Cup. En Rallye-Sprint, il a été sacré champion FWB en Prov'Historic S/R au volant d'une Peugeot 205 Rallye, et sa copilote Céline Focant a fini 1ère Dame. Et en course de côte FWB, il a tout simplement décroché le titre absolu avec sa diabolique Citroën AX ! Le Nouvel est également en tête du Challenge ASAF 'Le Bourlingueur' devant... 946 autres pilotes ! Un classement qu'il avait déjà remporté en 2019, avant la crise sanitaire, et qui met en exergue ceux et celles qui pratiquent différentes disciplines au niveau régional.
En prenant part à autant d'épreuves, Christophe a parfois dû jongler de manière étonnante certains week-ends... "Je me souviens en effet du Spa Summer Classic à Francorchamps et de la course de côte de La Roche, qui se disputaient les mêmes jours, sourit le pilote. Pas de doute, la saison était bien remplie ! Elle était notamment marquée par mes grands débuts à Spa-Francorchamps ! Ce qui était aussi un hommage à mon grand-père Georges Le Nouvel 'Marisse', qui avait été titré à son époque sur une Renault 8 Gordini. Lui aussi avait jonglé entre toutes les disciplines, que ce soit le circuit, le rallye, la côte ou le slalom. Quant à mon papa, Thierry Le Nouvel, il me transmet tout, et assure la maintenance et l'évolution de mes voitures."
On le voit, chez les Le Nouvel, la compétition automobile, c'est une histoire de famille. Nul doute que ce patronyme apparaitra encore longtemps dans les classements, vu l'assiduité de Christophe dans les différentes compétitions. Bravo à lui, à son pilotage, à son enthousiasme, et à cette triple couronne largement méritée... (Vincent Franssen)