The Great American Race, traduisez Daytona 500, a été fidèle à son image ce dimanche en Floride. La configuration aérodynamique des bolides de 2019 a favorisé des évolutions en un seul peloton compact de 40 bolides lancés à plus de 300 km/h, à quelques centimètres les uns des autres, de quoi engendrer son lot d'incidents et d'accidents. Avec un 'Big One' impliquant pas moins de 21 bolides dans la partie finale de la course ! Alors que les nouvelles Ford Mustang avaient pris la première partie de l'épreuve à leur compte, les Toyota Camry Gibbs Racing ont surgi lors de l'ultime Restart, résistant parfaitement à la pression du champion en titre Joey Logano (Ford Penske Racing #22). Ayant pris le meilleur sur son équipier Kyle Busch (Toyota Gibbs #18), Denny Hamlin (Toyota Gibbs #11) n'a pas lâché prise, s'offrant pour la deuxième fois de sa carrière le prestigieux trophée de Daytona 500 ! Le podium était complété par Erik Jones (Toyota Gibbs #20), qui a assuré un incroyable triplé de l'équipe de Joe Gibbs... peu de temps après le décès de J.D. Gibbs, le fils du boss, des suites d'une longue maladie. J.D. Gibbs était par ailleurs le propriétaire de la #11 de Denny Hamlin, de quoi rendre la cérémonie d'après-course particulièrement émouvante. Derrière Hamlin, Busch, Jones et Logano, Michael McDowell (Ford Front Row #34) était l'invité surprise, devançant Ty Dillon (Toyota Germain #13), Kyle Larson (Chevrolet Ganassi #42), Ryan Preece (Chevrolet JTG Daugherty Racing #47), Jimmie Johnson (Chevrolet Hendrick #48) et Ross Chastain (Chevrolet JD #15). Soit un savant mélange de valeurs sûres et de petits nouveaux... Suite des débats dès ce prochain dimanche sur le plus conventionnel anneau d'Atlanta... (Vincent Franssen)