Si les Rolex 24, double tour d'horloge d'endurance disputé sur le circuit routier de Daytona, marqueront le coup d'envoi de la compétition IMSA le dernier week-end de janvier, la majorité des teams était déjà en action ce week-end dans le cadre du Roar Before the 24. Une succession de séances de tests dominées par les Cadillac DPi-V.R... quand bien même c'est une Ligier JS P217 qui a défrayé la chronique, en l'occurrence la #23 de l'équipe United Autosports de Zak Brown, avec un certain Fernando Alonso au volant. Et autant le reconnaître, à l'instar d'Indy 500 l'an dernier, il n'y en avait - ou presque - que pour l'Espagnol dans les médias. Chacun y allant de son commentaire, traquant la moindre déclaration du pilote McLaren.
Inutile de se lancer dans un résumé sans réel intérêt des différentes séances. Par contre, attardons-nous un instant sur la session dite... qualificative, déterminant le positionnement des différentes équipes dans la pitlane le week-end de course ! Une nouveauté 2018... Ce sont bien sûr les Cadillac DPi-V.R qui ont brillé, Felipe Nasr (Whelen Racing Engineering) signant le meilleur chrono devant Tristan Vautier (Spirit of Daytona), Felipe Alburquerque (Mustang Sampling) et Renger van der Zande (Wayne Taylor). Les meilleures non-Cadillac étaient les Acura du Team Penske, qui ont complété le top 6 devant la Nissan-Onroak DPi ESM et la meilleure Mazda DPi Joest Racing. 12ème temps pour Alonso sur la Ligier United Autosports.
En GTLM, Ford signait le meilleur chrono, des oeuvres de Joey Hand, devançant de 30 millièmes de seconde la Corvette C7.R d'Oliver Gavin et la Ford GT de Ryan Briscoe. 4ème temps pour Laurens Vanthoor, accompagné d'Earl Bamber et de Gianmaria Bruni.
Enfin, en GTD, Mirko Bortolotti a démontré la pointe de vitesse de la Lamborghini Huracan GT3 GRT Grasser Racing Team en devançant l'Audi R8 LMS Magnus Racing et la Porsche 991 GT3 R Wright Motorsports.
Cap maintenant sur les Rolex 24 dans trois semaines, le temps pour les teams ne disposant pas de Cadillac DPi de tenter de résorber leur retard... (Vincent Franssen)