En Historic BRC, la 41ème édition du Sezoensrally, programmée ce samedi, présente une affiche intéressante. Sur le papier, les Youngtimers et plus précisément les BMW M3, sont favorites. Mais le pilotage sur terre demeure quelque-chose de particulier. Les pilotes belges ont rarement l’occasion de rouler sur cette surface. Sans oublier que le Sezoensrally se dispute avec des pneus classiques prévus pour l’asphalte. Sur la terre, les montures ont donc tendance à ‘flotter’ sur les petites billes constituant le gravier recouvrant les chemins de terre de la région de Bocholt.
Originaire de cette région du Limbourg, Gunther Monnens a appris à conduire sur ces chemins de terre. Pour lui, faire glisser son Escort BDA sur cette surface est totalement naturel. "Je vise la victoire, mais je m’attends à une sacrée concurrence de la part de Robert Droogmans. Son Opel Manta 400 est plus puissante que notre Escort et on sait que Robert aime bien la terre", explique Gunther.
"En effet, je n’ai peur de personne ni de rien, mais cela fait quand même des années que je n’ai pas roulé sur la terre. Ces spéciales, je ne les connais pas. La dernière fois que j’ai roulé ici, c’était au siècle dernier", sourit Robert Droogmans, qui avait dû renoncer au Rallye de Wallonie alors qu’il menait les débats sur la Manta 400. "Cette Opel est une voiture géniale. Sa tenue de route est phénoménale. Je dirais même qu’elle est presqu’aussi bonne que celle d’une Escort... On verra. Le pilotage, ça ne s’oublie pas."
Le duo ne manquera pas de concurrence. Stefaan Prinzie défendra sa place de leader en Historic BRC avec son Opel Ascona 400 alors que Robin Maes entend bien revenir aux avant-postes sur sa BMW M3. Tom Van Rompuy et Guino Kenis désirent aussi se battre pour la victoire avec leur BMW M3.
Patrick Mylleville souhaite surtout prendre du plaisir avec sa Porsche. Dans le clan Ford, Dirk Deveux et Arthur Kerkhove revendiqueront les places d’honneur.
Steven Maes et son Opel Kadett seront cette fois rejoints par Eric Louies, le spécialiste local même s’il réside depuis quelques années en Flandre occidentale, mais aussi par Christophe De Leeuw, qui fera ses débuts au niveau national à domicile. Reste à voir s’il pourra rivaliser avec son idole, Gunther Monnens... (Vincent Franssen & Com)