Gregoire Munster et Louis Louka (Hyundai i20 N Rally2) peuvent se targuer d’une bonne prestation au Ypres Rally Belgium, neuvième manche du WRC 2022, mais aussi sixième joute du BRC. Deux compétitions différentes en un seul rallye, de quoi donner lieu à un double challenge. En WRC2 Junior, Hyundai Belux, en raison d’une crevaison lors de l’étape finale, loupe la victoire de peu. En WRC2, Munster et Louka ont pris la cinquième place, et la troisième en BRC. Au bout d’une épreuve aussi compliquée que l’Ypres Rally, monter à deux reprises sur le podium est clairement synonyme de bon résultat.
Lors du premier grand rendez-vous après la pause estivale, Grégoire Munster et Louis Louka étaient de la partie tant au niveau international que national. Ce qui laissait espérer le meilleur avant des participations en Grèce et en Espagne sur le front du WRC, mais aussi à l’East Belgian Rally et à Spa en BRC. Avec dix chronos dans le top 4 en WRC2, le duo a clairement affiché sa compétitivité.
Avec vingt spéciales réparties sur trois journées, ce rallye a été aussi long qu’éprouvant. “La première étape s’est bien passée. Nous avons signé quelques solides chronos, sans prendre tous les risques. Après cette première journée, nous étions quatrièmes en WRC2, leaders en WRC2 Junior et deuxièmes en BRC. Un scratch dans la plus longue spéciale de la journée était possible, mais nous n’avions tout simplement pas fait le bon choix au niveau des pneumatiques. Dommage, mais le plus important était que dès les premiers mètres, le feeling était bon’’, expliquait Grégoire Munster.
Deux boucles de quatre spéciales figuraient également au menu de la deuxième étape. Et en fin de journée, le bilan était le même que la veille : quatrièmes en WRC2, leaders en WRC2 Junior et deuxièmes en BRC. “La première boucle n’était pas parfaite, mais après quelques adaptations du set-up lors de l’assistance de la mi-journée, les temps ont suivi dans l’après-midi. En BRC, nous nous retrouvons une place trop bas. En WRC2 Junior, Ingram remonte, et il nous faut redoubler d’attention. Et en WRC2, nous sommes à notre place. Lefebvre et Mikkelsen sont des ex-pilotes officiels, et Rossel est champion WRC3. Il n’y a donc aucune gêne à devoir chasser ces pilotes.’’
Lors de la journée finale, quatre spéciales restaient à disputer. Lors du tronçon d’ouverture, Grégoire Munster était victime d’une crevaison dans les derniers kilomètres, perdant une dizaine de secondes sur Ingram. Et même s’il s’illustrait lors des trois spéciales suivantes, l’écart était creusé pour Munster, qui perdait une place dans chaque classement. “La quatrième position en WRC2 était pour nous. Vraiment dommage que cette crevaison dimanche matin ait compromis notre fin de rallye. Les écarts étaient si modestes, la lutte si intense, qu’il était impossible, sans prendre des risques inconsidérés, d’espérer regagner une place. Après le Rally van Staden, le but était de retrouver la confiance et d’atteindre l’arrivée, avec le meilleur résultat possible. Nous avons rempli notre mission, ce qui nous laisse sur un sentiment positif malgré tout. On va maintenant aborder le Rallye de l’Acropole en Grèce. Et pour préparer cette épreuve, nous allons prendre part au Rallye Terre de Lozère, en France’’, conclut Grégoire Munster. (Vincent Franssen)