Pas de doute, le Rallye de Turquie est une épreuve très dure envers les mécaniques. Alors que l'étape de Thierry Neuville (Hyundai) s'est arrêtée dès la première spéciale du jour, avec un gros souci d'amortisseur et un retour pour le compte à l'assitance, c'est Sébastien Ogier (Ford), qui avait hérité de la tête de la course, qui a souffert dans l'ES9 Datca 1 (10,7 km) ! Assez rapidement, il est apparu que la Fiesta WRC ne roulait pas à pleine allure, souffrant d'un souci au niveau de la suspension avant-droite, voire de la direction. Le Français a atteint l'arrivée de la spéciale, 18"0 plus lent qu'Andreas Mikkelsen (Hyundai), et à la manière de Neuville après l'arrivée, il s'est immobilisé en fin de spéciale pour tenter de réparer, avec l'aide d'Elfyn Evans, qui s'est arrêté pour prêter main forte et donner conseil au Français.
Mikkelsen a donc signé le scratch devant Ott Tänak (Toyota, 1"8), Jari-Matti Latvala (Toyota, 4"5), Hayden Paddon (Hyundai, 8"8), Elfyn Evans (Ford, 10"8) et Craig Breen (Citroën, 16"8). Au classement général, Ogier reste leader avec 7"5 de bon sur Mikkelsen. Suivent Latvala (32"4), Tänak (38"4), Paddon (1'05"3), Lappi (Toyota, 1'47"4) et Breen (2'24"6).
On attend désormais des nouvelles d'Ogier. C'est également le cas de tout le clan Hyundai Motorsport... (Vincent Franssen)