L’édition 2018 du Grand Prix de Macao est fidèle à sa réputation. Entre touchettes, crashes, drapeaux jaunes et rouge, le moins que l’on puisse dire, c’est que la Course 1 du WTCR a tenu toutes ses promesses ce samedi. C'est finalement après un drapeau rouge - Gordon Shedden (Audi WRT) tapant le mur et empêchant la seconde partie du peloton de passer - et un Restart que tout s'est achevé. Tout profit pour Jean-Karl Vernay (Audi WRT), vainqueur devant Yvan Muller (Hyundai YMR), Rob Huff (VW Loeb, moins mordant que prévu...), Gabriele Tarquini (Hyundai BRC), Norbert Michelisz (Hyundai BRC) et Esteban Guerrieri (Honda All-Inkl.com). Et une victoire 'belge', une...
Pour les pilotes Comtoyou Racing, c’était une vraie découverte en mode course. Manque de chance pour Frédéric Vervisch (Audi), auteur d’un excellent départ, pointant en 6ème position, avant d'être victime dans le premier tour d'un Esteban Guerrieri se loupant complètement dans son freinage après Lisboa L’Argentin poussait Bennani (VW Loeb) en travers, qui bloquait le pilote courtraisien ! Premier incident de course qui devait être analysé après arrivée. Denis Dupont réussissait à se faufiler à travers les voitures arrêtées et en profitait pour remonter de 6 ou 7 places. Malheureusement pour le représentant du RACB National Team, un Kevin Ceccon (Alfa Romeo) un peu fougueux l’emportait bêtement contre le rail quelques centaines de mètres plus loin. Dupont a reçu un drapeau noir/orange et a dû repasser par les stands pour réparer. Avant même d'avoir regagné les pits, le drapeau rouge était brandi.
C’est finalement en 12ème place pour Vervisch, 16ème pour Panis, 19ème pour Nathanaël Berthon et 22ème pour Denis Dupont que les pilotes Comtoyou Racing ont terminé la course.
Top 10 pour DG Sport Compétition grâce à Mat'o Homola et sa Peugeot 308 TCR, tandis que Tom Coronel offrait le 13ème rang à la meilleure Honda Civic TCR Boutsen Ginion Racing, Ma Qing Hua ayant rapidement été contraint à l'abandon.
Suite des débats la nuit prochaine, avec les Courses 2 et 3... (Vincent Franssen)