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Wallonie : Fernémont résiste à Cherain et gagne !

Rally 28-04-2019


 

Disputée dans des conditions météorologiques extrêmement déstabilisantes pour les 86 équipages recensés au départ, la 36ème édition du Rallye de Wallonie a offert son lot de suspense et de spectacle. Tout au long du week-end, les alternances d’averses et d’éclaircies auront mis à mal les nerfs des pilotes contraints d’effectuer des choix de pneumatiques cornéliens.

 

Mal parti vendredi soir où il ne se classait que 9ème de la spéciale d’ouverture tracée sur l’Esplanade de la Citadelle de Namur, Adrian Fernémont a progressivement inversé la tendance le samedi au point de prendre le commandement en cours de la deuxième boucle. Si le pilote originaire de Vedrin délogeait Cédric Cherain du haut du tableau, ce dernier n’abdiquait pas pour autant puisque, jusqu’au dernier mètre de la course dimanche après-midi, le pilote de la VW Polo R5 donnait tout ce qu’il avait pour échouer à 3 secondes du Namurois. Une victoire à domicile qui avait une saveur forcément toute particulière pour Adrian Fernémont, particulièrement ému au dernier point-stop de la spéciale de Nannine : "Cédric m’a mis la pression jusqu’au bout mais je tiens enfin cette victoire chez moi ! J’ai dû attaquer durant tout le rallye. Si j’avais à chaque fois effectué les bons choix de pneus grâce aux conseils de mes ouvreurs et des amis postés en spéciale, je me suis totalement planté en montant des pneus pluie pour la dernière boucle finalement disputée sur le sec. J’ai attaqué tant et plus pour limiter les dégâts, ce fut parfois limite. Je considère cette victoire comme ma vraie première. A Spa l’an dernier, j’avais bénéficié de la malchance de mes rivaux. Celle-ci je l’ai construite tout seul et personne ne pourra me l’enlever."

 

Deuxième, Cédric Cherain regrettait l’une ou l’autre hésitation en cours de parcours: "Cela faisait longtemps qu’un rallye ne s’était plus joué pour si peu. On peut toujours regretter l’une ou l’autre petite erreur mais j’estime pouvoir difficilement faire mieux."

 

La lutte pour le podium était également très ouverte entre Ghislain de Mévius et Sébastien Bedoret. Premier leader de l’épreuve, vendredi en début de soirée, le pilote de la Skoda Fabia R5 soutenue par l’importateur belge parvenait à déborder l’autre Skoda Fabia pour s’installer sur la dernière marche du podium. Dans le quintet de tête pour l’une de ses quelques courses annuelles, Xavier Bouche ne déméritait pas sur la VW Polo R5 Sébastien Loeb Racing. Il devançait d’ailleurs de belles références telles que Kevin Demaerschalk, auteur de quelques petites erreurs, Vincent Verschueren, coupable d’une crevaison samedi matin et Patrick Snijers, spectaculaire à souhait sur sa VW Polo R5 BMA. Déçus de leur course, Bastien Rouard et Olivier Collard fermaient la marge du top 10.

 

Net dominateur en GT au terme des 2 premières étapes, Pascal Gaban tapait un bloc en béton dans la spéciale d’ouverture de ce dimanche et devait définitivement garer sa Porsche 997 GT3. Romain Delhez en profitait donc pour porter la sienne en haut du tableau et s’imposer dans la catégorie avec un boulevard d’avance sur les autres Porsche de Laurent Léonard et Laurent Vanton.

 

Chez les Juniors, Grégoire Munster effaçait le mauvais souvenir du TAC Rally, où il était violement sorti de la route, en l’emportant haut la main devant Tobias Brüls et Thibaud Mazuin. Mieux que cela, le fils de Bernard ramenait aussi dans ses escarcelles la victoire en catégorie R2 (RC4) devant le revenant Guillaume Dilley, auteur d’un très beau retour à la compétition sur une Peugeot 208 R2.

 

Dans les autres catégories, Stephan Hermann ne laissait à personne le soin d’inquiéter sa mélodieuse Fiat Punto S1600 en RC3 tandis que Gilles Lemaire et Laurent Jamart s’imposaient en solitaires, respectivement en RC1 et en RC5. Dominée par la BMW E46 de Manu Bouts jusqu’à son abandon samedi soir (transmission), la classe NCM saluait la victoire de la seule Ford Escort MK2 Millington rescapée, à savoir celle de Bob Kellen. Le Luxembourgeois avait plus de chance que Robert Droogmans (pompe à essence défectueuse dès la sortie du parc fermé samedi matin) et Hubert Deferm (sortie), tous les deux contraints à l’abandon samedi. Quant à la classe NCE elle souriait à l’Andennais Grégory Orban, présent au volant d’une Mitsubishi Lancer Evo 8.

 

Décimée par de nombreux abandons, la catégorie historique voyait Arthur Kerkhove décrocher sa première victoire de la saison et, ainsi, conforter son avance au championnat. Le pilote de la Ford Escort MK2 devançait les exemplaires similaires des régionaux Emile Tollet et Benoit Gillot. (Vincent Franssen & Com / Photos Pascal Verheuge) 



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