Profitant pleinement du caractère prestigieux du passage de la Superleague Formula sur le circuit de Zolder, la Dunlop Sport Maxx Endurance Cup s’est offert un meeting de haut vol en ce début de week-end. Avec au programme une séance qualificative le vendredi, et une course de 125 minutes ce samedi.
Dès les qualifications, Alain Bader installait sa Mitsubishi Lancer Evo8 dans le top 3 de la Classe 3, en dépit d’une importante séance de rodage des pneus, des disques et des plaquettes… et de trop nombreux drapeaux jaunes, surtout en fin de séance.
Qu’à cela ne tienne, le bolide nippon engagé par DTC Team Motorsport n’attendait que deux petits tours avant d’entamer sa progression dans la hiérarchie. "Très bon début de course, en effet », explique Alain. « Dès le 2ème tour, je suis passé en 2ème position de la Classe 3, et après 55 minutes, je pointais en tête de la catégorie, non sans me retrouver 5ème du général ! Il est vrai que d’autres concurrents étaient déjà repassés par la pitlane, pour procéder au changement de pilote et au ravitaillement carburant. Comme, je suis seul à piloter la Lancer Evo8, je peux gérer ce passage obligatoire par la pitlane à ma guise..."
Juste avant de repasser par l’allée des stands, afin notamment de faire le plein, Bader était victime de la maladresse d’un pilote de Mosler. "Cette voiture va très vite en ligne droite, mais ses pilotes sont assez lents lors des freinages, poursuit Alain. J’ai placé une attaque à la Villeneuve, le gars ne m’a pas vu, et il m’a percuté. Résultat : splitter, aile, phare et pneu abimés, et bien sûr réparations obligatoires dans la pitlane, en plus du plein d’essence. Je suis reparti en 5ème position de la Classe 3, et j’ai pu passer les BMW de Werckx et Franssen sur le fil. Deuxième podium consécutif donc, et 11ème place générale, mais le résultat aurait pu être meilleur encore…"
Car devant, si la Saker a parfaitement géré la course et mérité la victoire de classe, la BMW 120d classée au 2ème rang a l’immense avantage de ne pas devoir ravitailler en carburant… "Il faut 130 secondes pour faire le plein de la Mitsu, et j’ai terminé à 46 secondes de la 120d. Cherchez l’erreur…", analyse Alain. "Mais bon, je suis néanmoins satisfait du résultat, et de ma prestation, étant donné qu’il faisait tout de même 42° dans l’habitacle ! Les bons classements s’enchaînent, preuve supplémentaire du potentiel de cette Mitsubishi Lancer Evo8 DTC Team Motorsport…" (Vincent Franssen)