Pneus durs ou pneus tendres ? L’interrogation était de mise sur la grille de départ de la course sprint de F2. Entre la sécurité des durs et le risque de dégradation élevé des tendres, il y avait pari. En tout cas, au moment du départ, c’est bien Verschoor (Trident) et ses durs qui bouclait en tête le premier virage devant Antonelli (Prema), Maini (Invicta), Martins (ART GP) et Hauger (MP Motorsport), pour le top 5. Mais comme prévu, l'Italien trouvait la faille à l’amorce du 4ème tour et filait devant.
A l’approche du 10ème tour, les pneus tendres commençaient cependant à connaitre de la dégradation et Verschoor, suivi comme son ombre par Maini, revenait sur Antonelli.
Pendant sept tours, Antonelli résistait mais dans la 17ème boucle, l’Italien bloquait ses pneus avant et laissait passer ses deux poursuivants avant de rétrograder dans le peloton. Martins d’abord puis Fittipaldi (Van Amersfoort) et Hauger trouvaient la faille avant que le protégé de Mercedes ne s’arrête changer ses gommes pour repartir dernier.
Derrière le duo Verschoor / Maini qui ne changeait pas, la fin de course était difficile pour tous les pilotes en Soft ; à l’exception de Martins qui réussissait à gérer ses pneus. Hadjar (Campos), à l’usure, prenait la 4ème place devant Hauger qui venait à bout de Fittipaldi (Van Amersfoort), au bout d’une longue bagarre. Le Brésilien était même contraint de s’arrêter en raison d’un pneu détruit.
Colapinto (MP Motorsport) remontait à la 6ème position devant Aron (Hitech), logtemps en milieu de peloton, et Barnard (Aix GP) qui marquait le dernier point distribué.
Amaury Cordeel, 13ème sur la grille, bouclait le début de course en 18ème position. Il roulait longtemps à cette position, avant de prendre une pénalité pour avoir profité d’un passage hors piste. En fin de course, il sortait indemne d’une bagarre de chiffonniers avec Miyata (Rodin), Maloney (Rodin), Bortoleto et Marti (Campos), mais avec sa pénalité, ne pouvait éviter la 21ème place. (René-Jean Labrique)