C’était pneus Mediums pour tout le monde au début de la deuxième séance d’essais du Grand Prix d’Italie à Monza. Sauf pour le malheureux Russell, privé de Mercedes après la sortie en début d’après-midi d’Antonelli. Au terme du premier quart d’heure, les Tifosi étaient aux anges avec les deux Ferrari en haut de la grille, Leclerc (1’21’’119) devant Sainz à 145 millièmes. Norris (McLaren), 3ème, était beaucoup plus loin, à près de 5 dixièmes. Mais le Britannique chaussait des pneus tendres et signait le meilleur chrono (1’20’’851), 7 millièmes seulement devant son équipier Piastri, lui aussi en tendres.
Si Norris améliorait encore son chrono, il ne restait cependant pas le plus rapide en se voyant débordé pour 3 millièmes par Hamilton et sa Mercedes (1’20’’738). Au moment où Russell entrait en piste pour ses premiers tours de roues.
La séance venait à peine d’atteindre sa moitié quand Magnussen perdait le train arrière de sa Haas dans le deuxième virage de Lesmo et terminait sa course dans le mur de pneus… imposant le déploiement du drapeau rouge !
Il restait un gros quart d’heure quand la séance reprenait et les temps n’évoluaient plus, en même temps que les pilotes chaussaient des pneus pour les longs relais.
Derrière Hamilton et Norris, trois pilotes étaient regroupés en un dixième, à savoir Sainz, Piastri et Leclerc. Hulkenberg (Haas) était un peu plus loin à 402 millièmes. Neuf pilotes suivaient, réunis dans la même seconde qu’Hamilton : Ricciardo (Racing Bulls), les deux Aston Martin d’Alonso et Stroll, Bottas (Kick Sauber), Magnussen, Albon (Williams), les deux Red Bull de Verstappen et Perez, étonnamment discrètes, et Tsunoda (Racing Bulls).
Seule modification en fin de séance, Russell enfin dans le rythme, s’installait en 6ème position derrière Leclerc.
En fond de classement, quatre pilotes pointaient au-delà de la seconde : Colapinto (Williams), les deux Alpine de Gasly et Ocon et enfin Zhou.
Demain, pour la deuxième journée du Grand Prix d’Italie, la FP3 est programmée à 12h30 et la qualification à 16h00. (René-Jean Labrique)