Les pilotes se sont attaqués ce samedi à la mi-journée à la FP3 du Grand Prix d’Italie sur l’autodrome milanais de Monza ; sans pour autant se précipiter à rentrer en piste. Il fallait en effet attendre 20 bonnes minutes pour voir les chronos devenir réellement intéressants, avec une belle alternance entre Softs et Mediums en fonction des équipes.
A l’approche de la demi-heure de roulage, le meilleur temps était à l’actif de Leclerc (Ferrari), en Softs (1’20’’614) qui devançait Russell (Mercedes), en Mediums, à 9 millièmes, Sainz (Ferrari) en Softs, Hamilton (Mercedes) en Mediums et Norris (McLaren) en Softs, soit cinq pilotes regroupés en deux dixièmes. Un étonnant Albon (Williams) mettait tout le monde d’accord (en Softs) en débordant Leclerc de 18 millièmes (1’20’’596), avant de voir les Ferrari repasser devant à 20 minutes de la fin. Sainz d’abord puis Leclerc (1’20’’226).
Les Ferrari brillaient un long moment devant les Tifosi avant que les Mercedes ne chaussent enfin des pneus tendres. Russell puis Hamilton (1’20’’117) s’installaient définitivement aux deux premières positions, séparés par 93 millièmes en faveur de l’ainé des Britanniques.
Leclerc, Piastri et Norris suivaient dans le même dixième avec Verstappen, Sainz et Albon, un peu plus loin mais dans la même demi-seconde.
Colapinto (Williams), tout près de son leader, Hulkenberg (Haas), Alonso (Aston Martin) et Ricciardo (Racing Bulls) complétaient la liste des douze pilotes regroupés dans la même seconde. Tsunoda (Racing Bulls) était au-delà, tout comme Gasly (Alpine), Stroll (Aston Martin), Magnussen (Haas), Perez (Red Bull), 17ème et très loin de Verstappen, et enfin les Kick Sauber de Bottas et Zhou avec Ocon (Alpine) intercalé, tous à moins de deux secondes d’Hamilton.
Reste maintenant à attendre la qualif qui sera lancée à 16 heures. (René-Jean Labrique / Photo R.I.P. de Coster)