En 2023, l’IndyCar Series ouvrira ses portes à un troisième motoriste. Il est vrai que la nouvelle motorisation, un 2.4 litres hybride, a de quoi susciter des vocations en Europe, puisque l’hybridation est un des chevaux de bataille des compétitions de la F1 à l’endurance, en passant dès 2022 par le WRC. Quoi de mieux donc que d’attirer Ferrari sur un marché américain où les belles italiennes se vendent comme des petits pains ? Les négociations vont bon train entre Roger Penske et les dirigeants de Maranello, qui pourraient y voir une aubaine en vue de reclasser certains membres du staff technique qui ne seront plus actifs en F1, limitation des budgets oblige, accompagnée d’un probable gel du développement des moteurs. Dès lors, pourquoi ne pas imaginer une arrivée du cheval cabré dans le peloton de la F1 américaine chez Penske ? Ce serait un fameux retour dans le passé, puisque Ferrari construisit des Ferrari 712 au début des années '70, qui ont participé au championnat Can-Am. Affaire à suivre.. (Patrick Six)