Le Rally Japan a évidemment perdu en intensité après une ES17 que personne n'oubliera. Il n'empêche, quelques minutes après avoir laissé éclater leur joie, Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe, champions du monde des rallye, repartaient au combat afin d'aider Hyundai à décrocher la couronne Constructeurs face à Toyota. Une mission compliquée dès l'instant où Tänak avait disparu des classements.
Dès l'ES18 Lake Mikawako 1, la machine Neuville se remettait en marche, avec un scratch devant Andreas Mikkelsen (Hyundai) et Adrien Fourmaux (Ford). Thierry était encore le plus rapide dans l'ES19 Yukata 2, cette fois devant Ogier et Mikkelsen, tandis que Takamoto Katsuta (Toyota) se faisait plaisir dans le Toyota Stadium lors de la SS20.
Restait à disputer la Power Stage de Lake Mikawako 2, où Ogier donnait tout pour signer le scratch devant Neuville, Elfyn Evans (Toyota), Katsuta et Mikkelsen.
Au bout du compte, Neuville a remporté le Super Sunday devant Mikkelsen et Ogier, ce qui signifie que les Boys ont fait le job.
Elfyn Evans remporte donc le Rally Japan devant Sébastien Ogier (1'27"3), un Adrien Fourmaux (1'55"5) qui a réalisé une très belle saison, Takamoto Katsuta (2'02"6), Grégoire Munster (3'11"5) et Thierry Neuville (6'54"1).
C'est Nikolay Gryazin (Citroën) qui l'a emporté en WRC2, le titre revenant à Sami Pajari (Toyota), qui a donc coiffé sur le fil un Oliver Solberg (Skoda) n'ayant pas sélectionné le Japon pour tenter de décrocher la couronne.
La loi du nombre est ainsi faite que chez les Constructeurs, c'est Toyota qui s'impose face à Hyundai, pour 3 petits points. Ce qui signifie que les deux parties ont de bonnes raisons de faire la fête ce dimanche soir au Japon.
Signalons enfin que Thierry Neuville est aussi le pilote qui a engrangé le plus de points lors des Power Stages cette année, ce qui en dit une fois encore beaucoup sur son jusqu'au-boutisme.
Rideau sur un FIA World Rally Championship qu'on n'oubliera pas de sitôt. Et qui a apporté tant d'émotions... (Vincent Franssen)