logo speedaction tv

Speed Action TV


 Retour

Mont-St-Aubert : Mathias Launoy et Rémy Noël premiers vainqueurs de la saison

Divers 25-03-2025


 

Point culminant de la région du Tournaisis avec ses 147 mètres d’altitude, le Mont-Saint-Aubert était également, ce week-end, le point de ralliement des amateurs de course de côte venus y participer ou assister à la 37e édition, épreuve d’ouverture du championnat ASAF-FWB de la spécialité. Une ouverture en mode majeur puisque pas moins de 65 concurrents étaient au départ, signant le record de participation depuis très longtemps !

 

Un juste retour des choses pour les membres de l’ASA Tornacum qui se sont toujours battus pour organiser leur épreuve, très décentrée par rapport à toutes les autres manches du championnat, parfois avec à peine 30 voitures ! "Il faut remonter au début des années 2000 (76 classés en 2004, Ndlr), quand nous avons relancé l’épreuve, pour trouver meilleure fréquentation, faisait remarquer François-Xavier Bruneau, directeur de course. Et notre petite équipe est particulièrement ravie d’avoir accueilli pas mal de voitures en Histo-Démo et en Access (deux catégories hors classement puisque non chronométrées, Ndlr), cette dernière permettant en plus très facilement à Monsieur et Madame Tout-le-Monde de découvrir la discipline de l’intérieur avec leur véhicule de tous les jours. Important pour renouveler les troupes !"

 

Qu’il s’agisse de la Division 4, réservée aux véhicules de compétition, ou des Divisions 1-2-3 englobant les véhicules de tourisme plus ou moins améliorés, force est de constater que les débats s’annonçaient plutôt ouverts, la majorité des animateurs habituels de la discipline ayant fait le (lointain) déplacement.

 

Parmi les monoplaces, protos et kart-cross, ce sont ces derniers qui ont eu le dessus, en dépit d’un tracé rapide et de la présence de la Dallara F3 de Claude Watteyne ou du proto Silver Car de Jacques Marchal, par ailleurs tous deux ex-champions ASAF !

 

Mais le premier se contente à présent d’un moteur Hayabusa 1300cc qui ne lui permet plus de réaliser les performances réussies à l’époque avec le BMW  M3 turbo, alors que le second reprenait le volant de son proto après plusieurs épreuves en monoplace, les sensations étant tout de même bien différentes. Cela dit, 3e dans les échappements des meilleurs kart-cross, le résultat reste enviable !

 

La victoire, elle, aurait dû se jouer entre les trois premiers classés en D4 de la saison 2024. Mais Anthony Milone, vice-champion et meilleur temps de la première montée, a dû renoncer dans la suivante suite à un bris de rotule de suspension, laissant le champion en titre, Joseph Ferro, en découdre avec le médaillé de bronze, Mathias Launois. Lequel, au volant d’un kart-cross complètement révisé cet hiver, a pris à son compte les deux autres montées et le meilleur temps absolu de la journée ! "Je suis heureux. Le travail a payé puisque, avec mon moteur Suzuki GSX-R, j’ai pu devancer mes concurrents, équipés d’un Yamaha R6 plus performant. Et cette première victoire scratch fait du bien !" Elle augure en tout cas de luttes encore plus acharnées cette saison. Chouette !

 

On précisera encore que Ferro s’est limité à deux montées pour rejoindre plus tôt sa famille, estimant aussi qu’il ne pouvait combler l’écart sur la seule ultime montée.

 

Un mot également du trio Jonathan Honnay / Joaquim Cun / Marc Philippens, pas décramponné du tout face aux leaders - et auxquels aurait pu se joindre Denis Delrue, lâché par la mécanique dès la première officielle - tandis qu’Eric Nandrin, bien connu pour ses performances en Renault 5 GT turbo puis Clio, a effectué sa rentrée, deux ans plus tard, au volant d’un fringant proto Jema 630 GT, ponctuée d’une 9e place : "C’est l’ancien de Didier Pirlet. Ca fait 20 ans que je roule et, notamment en voyant Claude Watteyne et sa Dallara turbo à mes débuts, c’était un rêve de passer, un jour, à un vrai véhicule de compétiton. Reste à m’habituer à son pilotage. Mais je suis déjà conquis, ça marche super bien. Je devrais disputer toute la saison à son volant !"

 

Du côté des berlines, près d’une quinzaine de pilotes et/ou de montures étaient capables de revendiquer une place dans le top 5 final. Mais Patrick Clajot (touchette dès le premier essai matinal avec sa Porsche 997 GT3 Cup) et Stefaan Tsjoen (Mitsubishi Evo X) renonçaient très vite, suivis peu après par Jean-Louis Deroeck (Opel Manta i240, problèmes insolubles de carburation) et Julien Heyne (très proche du futur vainqueur en première montée avant de connaître des soucis électriques sur la Mitsubishi Evo8 ex-Bodson et de terminer dernier, très attardé). Et comme Peter Vanderhauwaert (Porsche 911 SC 3 litres), vainqueur en 2017 et 2023 et Hendrik Debackere (BMW Compact 3,2 litres) restaient au-delà de la minute par montée, les rangs se sont pas mal éclaircis.

 

Poursuivant la découverte de sa Mitsubishi Evo9 ex-J.N. Tournay, Rémy Noël a finalement signé tous les meilleurs temps de la journée pour signer, lui aussi, un premier succès général devant l’inattendu Lucas Clajot qui, plus raisonnable que son paternel, est monté en puissance tout au long de la journée pour arracher le premier accessit au volant de la nouvelle acquisition familiale : "C’est une caisse type Fiesta R5 avec des trains roulants et un look WRC et une mécanique de Mitsubishi Evo9. Elle vient de Pologne où elle a été sacrée trois fois en course de côte", expliquaient père et fils. A revoir très vite !

 

Mention spéciale à Julien Lupardi (3e du championnat 2024) qui, au volant de sa petite Citroën AX 1600 16S, n’a concédé que des miettes (65/100es de seconde à l’addition des deux meilleurs temps) au précédent mais a devancé des pilotes du calibre de Christophe Kerkhove (la 'vieille' Porsche 911 ST est un régal et reste très performante), Maxime Larivière (qui, malgré de petits soucis techniques, peut être satisfait des premiers tours de roues de sa Citroën DS3 R3 Max refaite suite à sa cabriole du Rallye de la Famenne 2024), Cédric Deshayes (qui découvrait une authentique Fiesta R5 MK1 ex-Vossen à la décoration particulièrement réussie : "Je n’ai même pas pu l’essayer avant ce matin. Le châssis est incroyable. Mon but est de me faire plaisir dans quelques rallyes ASAF cette année"), Ludo Close (les frères étaient présents avec la Seat Leon Supercopa de Dan Dierckx suite au bris de moteur de leur VW Cox la semaine dernière. Il leur a fallu apprendre sur place la boîte DSG et freiner avec le pied gauche !), Anthony Mayné et Bror Lehoucq (qui se sont disputé la première place officieuse des BMW toute la journée, 6/100es les séparant finalement), tous groupés en… une seconde !

 

On devrait revoir Hendrik Debackere en côte cette saison, lui qui a complété le top 10 juste devant un David Wathlet (Honda Civic) qui a finalement bien géré de petits soucis administratifs matinaux, ainsi qu’un tête-à-queue aux essais pour l’emporter brillamment dans la classe 2-6 face à la redoutable famille Blockmans, Axel le fils précédant Luc le paternel.

 

Les autres victoires de classe sont revenues à Mikaël Honoré (16e et 1er 2-7 au volant non pas de sa superbe Scirocco mais d’une Seat Ibiza ex-officielle en Grèce) et à Jérôme Daussogne (21e et 1er 2-5, sa Peugeot 106 étant ainsi la première 'petite auto' classée).

 

Pointons encore la 24e place d’Anaïs Montaine (Opel Corsa), seule dame au départ et la participation, hors classement donc, de 12 véhicules Histo-Démo et 6 Access parmi lesquels la petite NSU 1200 TT d’Yvan Van Damme apportait une belle touche rétro ! (Vincent Franssen & Comm / Photos Ugo Figue - SAV, David Pics & Frédéric Zielonka)



Spa Racing

Communication & TV Production


© SpeedActionTV 2025 Tous droits réservés. Site créé par Cybernet