Organisé par le Moto Club de la Haute Sûre, le Rallye-Sprint de Bercheux était le quatrième de la saison ASAF. Disputé sur une spéciale en ligne de 13,12 kilomètres, il comportait également 10 % de terre. De quoi rendre le parcours très glissant surtout en début de journée. Finalement, ce sont 74 concurrents qui étaient au départ, dont seulement deux en Division 4 (véhicules les plus performants pouvant être équipés de pneus de compétition), contrairement aux autres catégories plus disputées. Sans trop de soucis, Nicolas Thiery et Marjolaine Lejeune signaient donc une première victoire au général avec leur Mitsubishi Lancer Evo10. Didier Grandjean suivait à un peu plus d’une minute avec l’Opel Corsa qu’il imposait également en classe 13 réservée aux moins de deux litres.
Avec 39 engagés, le classement des Divisions 1-2-3 (deux roues motrices et pneus de tourisme obligatoires) était plus disputé. Assurément, l’homme fort du jour était Thibault Janty qui signait deux meilleurs temps et menait avec quasi 10 secondes d’avance, avant qu’un triangle de suspension le contraigne à en rester là dans le dernier des quatre passages du jour. Finalement, ce sont Jérôme Linchamps et Mike Arnould qui remportaient une nouvelle victoire avec la Peugeot 206 RC pour quelques secondes. En effet, sans un arrêt en spéciale pour un souci de boîte, Nicolas Vanderweerde (Citroën DS3) aurait pu la revendiquer, mais il lui a manqué un peu plus de deux secondes... Quant à François Deglin, sans une petite erreur, il aurait certainement pu réduire l’écart de... 4 secondes avec le vainqueur. Sur le podium avec sa Corsa, il se montrait néanmoins très satisfait, un nouveau succès en 3-8 en poche. Au pied de celui-ci, Jacques-Antoine Lallement (Renault Clio engagée en classe 6 qu’il remportait au passage) marquait de précieux points dans l’optique du championnat qu’il mène déjà en D1-2-3. A seulement deux secondes, David Strotz (Opel Astra) terminait par un joli top 5.
Non loin, on retrouvait également Cédric Schmidt, joli vainqueur de la classe 3-9 avec une autre Corsa. Proche du top 10, Julien Dalkenne (Citroën Saxo) remportait la 2-5 après l’abandon de Pascal Bomblé, premier leader avec sa VW Polo. Jolie prestation, et 19ème place au général pour Alain Catot qui installait sa Renault Clio d’origine en haut de la classe 2. Il devançait Alain Kollenberg (BMW E36) qui remportait la 3-11 après l’abandon mécanique de Daniel Dos Santos sur sa Mini Cooper. Juste derrière, on retrouvait la première dame, Alisson Henrot, qui s’offrait une nouvelle victoire en classe 4.
Chez les historiques, S/R d’abord pour les montures qui ne respectent plus la fiche d’homologation d’époque et/ou sont trop jeunes pour être en Classic, les frères Blerot ont réalisé un festival ! Deux meilleurs temps pour Charles comme pour Nicolas et un écart de 66 centièmes à l’arrivée à l’avantage de Charles, et son copilote Arnaud Hennuy, sur sa BMW 320i E30 face à l'autre E30 de son frère. Malgré un souci d’amortisseur sur l’Opel Kadett, Romuald Thirion n’aurait pu faire mieux face à la famille Blerot. Respectivement avec leur Porsche 944 et BMW E30, Christophe Jacques et Maxime Jaumin complétaient le top 5. Huitième, Philippe Bai remportait la classe 22 avec son originale Lada VFTS.
Quant aux anciennes strictement conformes à l’époque et versées dans le classement Classic, le jeune Thomas Carlier faisait directement la différence dans le premier chrono. Pour la première fois en Ford Escort MK2, il gérait son apprentissage ainsi que le retour de Pierre-Henri Kettels pour remporter la victoire avec Marc Sevrin. Lui aussi en MK2, Kettels échouait finalement à moins de 10 secondes sur un podium où Mathieu Boeur plaçait encore son Opel Ascona. Samuel Burnon (Escort MK2) et David Hallet (Ascona) suivaient parmi les cinq premiers. Septième et vainqueur en classe 19, Bernard Léonard (BMW E30) prenait des points importants au championnat qu’il mène désormais. (Vincent Franssen & Com / Photos Sébastien China)