Cette semaine, les Dacia Sandriders entreront pour la première fois en compétition, avec Nasser Al-Attiyah/Édouard Boulanger, Cristina Gutiérrez/Pablo Moreno et Sébastien Loeb/Fabian Lurquin au départ du Rallye du Maroc (6-11 octobre). Cette épreuve phare du Championnat du Monde de Rallye-Raid FIA (W2RC) 2024 servira de véritable terrain d’entraînement pour le Dakar, qui aura lieu en janvier prochain en Arabie saoudite.
Fondé en 2022 en tant que manche du Championnat du Monde de Rallye-Raid FIA, le Rallye du Maroc constitue l’épreuve décisive de la saison pour la deuxième année consécutive. Le rallye commence par un prologue à Marrakech le 6 octobre et se termine à Mengoub Bouârfa, dans le nord-est du pays, le 11 octobre. Les pilotes affronteront des dunes de sable, des terrains rocailleux, des pistes accidentées et une chaleur intense. Sur les 2468 kilomètres de course, 1512 kilomètres seront chronométrés, ce qui souligne l’ampleur du défi auquel seront confrontés les Dacia Sandriders.
Après une série d'essais intensifs au Royaume-Uni, en France et au Maroc cet été, les Dacia Sandriders mettront à profit tous les enseignements acquis lors de ce rallye souvent considéré comme un 'mini-Dakar', test ultime tant pour les pilotes que pour les véhicules.
Bien que ce Rallye du Maroc, qui s’étend sur 2468 kilomètres, soit une première pour les Dacia Sandriders, les équipages bénéficient d’une riche expérience dans les rallyes-raids africains. Cette expertise leur offre une base solide pour progresser. En particulier, Nasser Al-Attiyah, quintuple vainqueur du Dakar, qui a remporté cette épreuve en 2021.
"Après des mois de travail en essais, il est enfin temps de se mesurer à la concurrence et de voir où nous en sommes en termes de performance, commente Sébastien Loeb. C’est aussi le début d'une nouvelle aventure avec une super équipe. Ce rallye est un test grandeur nature, une véritable répétition avant le Dakar. L’objectif principal est de vérifier que tout est en place et fonctionne bien. Si ce n'est pas le cas, nous aurons l'occasion d’identifier les problèmes et de les résoudre avant le mois de janvier. Mais si nous avons la possibilité de faire un bon résultat, ce sera encore mieux." (Vincent Franssen & Com)